J'avais acquis en 1989 (pour une somme rondelette !) la légende de l'époque en matière de modèle réduit grosse échelle (1/6) : le Cross Control de la firme dijonnaise Yankee aujourd'hui disparue. Une bonne grosse machine pourvue d'un moteur de débroussailleuse Kawasaki de 22 cm3 increvable, avec un look plutôt moche il faut bien l'avouer mais un régal à piloter.
Pubs de l'époque.
L'avantage de l'engin outre sa grande taille était le fait de pouvoir le démarrer avec le lanceur intégré et d'utiliser du mélange 2 temps.Fini donc les chauffe bougies, l'huile de ricin, les bancs de démarrage etc...
Trouvant la carrosserie en ABS rouge assez moche j'achète en 1990 la carrosserie Lexan que je peins et l'équipe du résonateur d'échappement et du filtre à air en option.
Après quelques année d'utilisation voilà qu'un mauvais jour de 1995 j'explose le lanceur du moteur, le carter et le volant entraineur sont irréparables et c'est La mort dans l'âme que je remise l'engin dans mon garage en attendant de pouvoir retrouver des pièces.
Les années passent et en 2001 lors d'une villégiature dans le sud je tombe sur un magasin spécialisé en motoculture, je montre au gars les débris du moteur et il me dit qu'il doit être possible d'adapter des pièces d'un autre moteur Kawa. Une semaine plus tard je repars avec un lanceur et un carter quasi neufs ! Quelques coups de lime et perceuse, 2-3 rondelles et j'adapte sans problème ces nouvelles pièces ! Le KT22 rugit de nouveau. Je dégotte un disque de frein dans un magasin de modélisme que j'adapte et le Cross Control reprend la route après 7 ans de repos forcé.
Pubs de l'époque.
Trouvant la carrosserie en ABS rouge assez moche j'achète en 1990 la carrosserie Lexan que je peins et l'équipe du résonateur d'échappement et du filtre à air en option.
Après quelques année d'utilisation voilà qu'un mauvais jour de 1995 j'explose le lanceur du moteur, le carter et le volant entraineur sont irréparables et c'est La mort dans l'âme que je remise l'engin dans mon garage en attendant de pouvoir retrouver des pièces.
Les années passent et en 2001 lors d'une villégiature dans le sud je tombe sur un magasin spécialisé en motoculture, je montre au gars les débris du moteur et il me dit qu'il doit être possible d'adapter des pièces d'un autre moteur Kawa. Une semaine plus tard je repars avec un lanceur et un carter quasi neufs ! Quelques coups de lime et perceuse, 2-3 rondelles et j'adapte sans problème ces nouvelles pièces ! Le KT22 rugit de nouveau. Je dégotte un disque de frein dans un magasin de modélisme que j'adapte et le Cross Control reprend la route après 7 ans de repos forcé.
Une petite vidéo de la bête avant sa transformation.
Exit le châssis amoché, les amortisseurs fatigués, les barres de renfort en plastique et évidement la carrosserie originale avec son aileron has been. Petit remise à neuf du différentiel et du moteur mais le reste est nickel, je conserve donc le tout pour garder quand même un minimum d'âme Yankee. J'attaque le châssis avec le traçage de la forme générale.
Puis découpe à la scie sauteuse et perçage des trous de fixation.
Une fois que tout est bien placé sur le châssis, démontage et finalisation de celui ci. Fixation des pattes de support de la carrosserie et découpe et pliage de l'avant et l'arrière. J'hésitais à rajouter des barres de renforts longitudinales mais vu le mal que j'ai eu à plier cet alu je ne pense pas en avoir besoin, il est bien assez raide comme ça !
Montage des nouveaux amortisseurs (pas Yankee, dommage) et des plots.
Installation des fixations du futur pare-chocs, découpe du résonateur et mise en forme de son support pour qu'il tienne à l'intérieur de la carrosserie.
La partie mécanique étant réglée je peux m’atteler à la carrosserie. Avant tout il me faut faire une "baignoire" pour protéger le dessous du châssis (couronne de différentiel et têtes de vis) et les flancs. Ayant prévu de la faire en fibre de verre et n'ayant pas de master je vais directement stratifier la baignoire sur un moule perdu. Réalisation du moule.
La première étape consiste à mastiquer, poncer, mastiquer, poncer, mastiquer et ainsi de suite jusqu'à ce que la surface soit bien lisse et propre, puis passer plusieurs couches d'apprêt en bombe de la gamme Solocar.
Une fois celui ci bien sec c'est parti pour la peinture proprement dite. Je ne vais pas m'attarder sur les différentes étapes de masquage, peinture, masquage, j'en arrive donc directement au résultat final. Tout d'abord la baignoire.
Puis le décapage des jantes d'origine et la peinture de celles ci. De gauche à droite, la jante originale avec sa peinture alu brillante bien amochée, la jante décapée à l'acétone et l'huile de coude, la jante peinte et la jante finie.
Détail de la plaque d'immatriculation.